En codev chacun a sa juste place
Petite histoire introductive issue de la sagesse populaire : Il était une fois quatre individus qu’on appelait : Tout le monde, Quelqu’un, Chacun et Personne. Il y avait un important travail à faire. Et quand on demanda à Tout le monde de le faire, Tout le monde était persuadé que Quelqu’un le ferait. Chacun pouvait l’avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit. Quelqu’un se fâcha, car c’était le travail de Tout le monde ! Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire. Et Personne ne doutait que Quelqu’un le ferait… En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun. Parce que Personne n’avait fait ce que Quelqu’un aurait pu faire. Moralité : Sans vouloir le reprocher à Tout le monde, Il serait bon que Chacun fasse ce qu’il doit faire, sans nourrir l’espoir que Quelqu’un le fasse à sa place… Qui n’a pas vécu cela au moins une fois dans sa vie, ce flou dans le « qui fait quoi » et les incompréhensions malheureuses qui en résultent, pouvant rendre inefficaces voir conflictuelles les relations de travail ? Dans le processus de codéveloppement, chacun a sa place qui n’est pas celle de l’autre : – le client est celui qui amène sa situation, « pelote de laine » dont il souhaite tirer le fil, qu’il souhaite clarifier et faire avancer. Il en parle dans l’étape 1 de l’exposé puis formule une demande à l’étape 3 pour conclure sur ce qu’il va faire en étape 5. – les consultants sont là pour l’aider à clarifier, avancer sur son sujet, répondre à sa demande. Ils questionnent pour aider le discernement en étape 2, proposent de manière créative en étape 4. – enfin le facilitateur facilite la tenue des rôles précédents et le dialogue entre eux pour permettre aux consultants d’aider le client à avancer sur sa situation. Le facilitateur facilite également l’étape de réflexivité où chacun apprend de la séance vécue, l’étape 6 des apprentissages. Le codev est puissant pour cela car les rôles ne se mélangent pas, les repères sont clairs – aussi bien dans l’intention que dans les actions- tout y est expliqué et rendu explicite par le facilitateur qui est garant du respect des personnes, et de leur rôle en étant garant du cadre ABCAA et du processus en 6 étapes. Le rôle de facilitateur est indispensable ! Parfois tout est si clair que certains disent « c’est simple », d’autres-dont je suis-disent, « c’est puissant » car c’est clair, aussi bien dans les intentions que dans les rôles, aucune ambiguïté, incompréhension. Si le codéveloppement permet au client de désembuer ses lunettes, c’est aussi parce que la forme de cette méthode permet à chacun d’occuper une place différente et utile de manière explicite. Le codev n’ouvre pas la porte à de possibles enjeux implicites, à des besoins inexprimés, à des jeux psychologiques, ou des luttes de place et ainsi permet de prendre beaucoup de recul et de conscience sur ce qui se joue dans les situations pro hors codev. Vous avez envie de diffuser et faciliter la clarté, le désembuage de lunettes, le lien sincère avec une conscience forte et donc de vous professionnaliser dans le rôle de facilitateur ? L’agenda Codev&Co : le 8 avril démarre la prochaine formation à Lyon pour tenir une place ajustée de facilitateur codev -, si vous êtes intéressé contactez nous. |
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